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L'UdeS se rapproche des groupes communautaires

À l'avant-plan, Nicole St-Martin, directrice scientifique du programme, Martin Buteau, vice-recteur aux études et aux ressources informationnelles, et Johanne Queenton, professeure à la Faculté d'administration.
À l'avant-plan, Nicole St-Martin, directrice scientifique du programme, Martin Buteau, vice-recteur aux études et aux ressources informationnelles, et Johanne Queenton, professeure à la Faculté d'administration.
Photo : Michel Caron

6 décembre 2007

Reno Fortin

L'Université de Sherbrooke vient de renforcer son engagement envers le milieu communautaire en lançant récemment un programme basé sur des interventions pratiques dans des organismes communautaires de la région. Cette pédagogie novatrice, qui s'intitule Programme d'apprentissage expérientiel par l'intervention communautaire (PAEIC), permet aux étudiantes et étudiants de différents programmes de maîtrise de réaliser un travail universitaire auprès d'un organisme communautaire ciblé.

«Le but est de permettre aux étudiants de développer des compétences et le goût de l'engagement dans la communauté d'appartenance», explique Nicole St-Martin, directrice scientifique du PAEIC. Le programme veut également soutenir les organismes afin qu'ils puissent répondre à leur mission sociale, soit par le biais des interventions des étudiants ou dans le cadre de projets de recherche de professeurs impliqués auprès de ceux-ci.

Afin de bien articuler le développement du programme, quatre phases ont été prévues : le prédémarrage en 2006, le démarrage en 2007, l'élargissement en 2009 ainsi que la consolidation et le transfert en 2011. Jusqu'à maintenant, le programme a permis la création de projets pilotes à la Faculté d'administration, et l'équipe souhaite susciter la participation d'autres facultés jusqu'à la constitution souhaitée d'un service universitaire intégré en 2011.

Actuellement, le PAEIC relève de la Faculté d'administration. La direction scientifique du programme est assurée par Nicole St-Martin, tandis que Simon Bolduc assume le rôle de coordonnateur au quotidien. Afin de favoriser le développement du programme, deux comités ont été mis en place, soit le comité pédagogique, qui regroupe des professeurs et des représentants du milieu communautaire, ainsi que le comité-conseil, qui regroupe davantage des acteurs institutionnels.

Coup d'envoi

Près d'une centaine de personnes provenant des milieux universitaires, communautaires et municipaux se sont rassemblés à la mi-novembre au Centre culturel pour donner le coup d'envoi du programme. «L'objectif de la journée était de faire connaître le PAEIC, explique Simon Bolduc, de favoriser son appropriation par chacun des acteurs impliqués et d'offrir un espace de réflexion et de discussion sur les fondements et le fonctionnement du programme.» Le milieu communautaire semble fort encouragé par les diverses perspectives du programme.

Les principaux collaborateurs demeurent la Corporation de développement économique communautaire, la Corporation de développement communautaire et la Table d'action contre l'appauvrissement de l'Estrie. «Lors du lancement, nous avons réussi à réunir des représentants de chacun des milieux concernés par le programme», note Simon Bolduc. Le défi demeure tout de même de construire une culture de dialogue entre le milieu universitaire et le milieu communautaire afin que le programme puisse satisfaire les besoins des deux milieux.

Le Programme d'apprentissage expérientiel par l'intervention communautaire est supporté financièrement par la Fondation de la famille J.W. McConnell, vouée à l'avancement de l'apprentissage par l'intervention communautaire.